Le mastic remplaçant la préparation est largement débordant des lacunes de la couche picturale. Les allègements abusifs laissent apparaître par endroits la préparation rouge, notamment dans le ciel. A cet endroit, les glacis ont complètement disparu. Deux qualités de mastics sont détectables sur les parties accidentées ayant déjà subi une restauration :
► Un mastic à la colle de peau datant du XIXème.
► Un mastic sur tout le bas de la toile à base de résine synthétique complètement réversible datant du XXème.
Quatre pièces de lin datant du XIXème étaient présentes à l’arrière.
Présence de papier Kraft non préencollé pour les bandes de bordage datant du XXème.
Les repeints : La petite montagne de droite en arrière-plan était imposante, de forme rectangulaire, peinte dans un bleu indigène au tableau. Le bas de la toile ayant été en grande partie détruit, est couvert d’un mastic sur toute la longueur avec 3 cm de hauteur ; les repeints faits à la hâte laissaient entrevoir chaque coup de pinceau. A la droite de St Pierre, une large bande noire masquait les ornements floraux. La robe de Saint Pierre était, à l’endroit de la déchirure, couverte d’une épaisse «cicatrice» de mastic et les repeints grossiers n’étaient pas dans la tonalité.